Circulation routière au Burkina : 24 686 accidents, dont 1 150 décès enregistrés en 2022

24 686 accidents de circulation ont été enregistrés en 2022, entraînant 1 150 décès et 15 384 blessés. L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a livré le 17 novembre 2023, son bilan sur la circulation routière. Des chiffres en baisse comparativement à ceux de l’année 2021, où il y a eu 25 118 accidents avec 1 272 décès et 15 340 blessés. Pour l’année 2023, les statistiques de l’ONASER indiquent que 11 717 accidents ont été enregistrés au 30 juin 2023. Cela a entraîné 471 décès et 7 335 blessés. Ces chiffres sont également en deçà de ceux de la même période en 2022. Pour 100 accidents en agglomération en 2022, on compte en moyenne 4 décès et 60 blessés, tandis qu’en rase campagne, ce sont 26 décès et 100 blessés, pour 100 accidents. Ce qui montre qu’il y a plus d’accidents en ville qu’en campagne et davantage de décès suite à des accidents en campagne qu’en ville, selon l’ONASER. Les régions qui enregistrent le plus d’accidents, par ordre décroissant sont le Centre, les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest, le Nord et les Cascades. Cela s’explique par la densité du parc automobile dans ces différentes régions. Les principales causes de ces accidents sont l’excès de vitesse, l’imprudence des usagers, l’inobservation des règlements, l’usage du téléphone en circulation, le non-respect des feux tricolores, l’emprunt des sens interdits, les installations anarchiques au bord ou sur les voies, la conduite en état d’ébriété et autres. Malgré cette tendance en baisse des chiffres, ce n’est pas le lieu de baisser la garde, car l’objectif de la promotion de la sécurité routière est qu’il n y’ait même plus d’accident de la circulation.  En 2022, lors de la 6ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière, le texte sur l’obligation du port du casque a été adopté. Mais depuis lors, plus de suite quant à l’application réelle de ce texte, pourtant de nombreux accidents graves de la circulation, impliquent les usagers des deux roues ne portant pas de casques. Il faudra donc redoubler d’efforts dans la sensibilisation, les contrôles-sanctions afin de rendre les routes sûres.

Enseignement supérieur : Le Burkina compte 203 936 étudiants inscrits en 2023

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a enregistré au cours de l’année 2023, près de 203 936 étudiants inscrits, dont 36 877 issus des Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES). Ils sont repartis dans 136 Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) fonctionnelles, dont 17 IESR publiques et 119 IESR privées. Ces chiffres émanent du ministre en charge de l’éducation nationale, André Joseph Ouédraogo, porte-parole du ministre en charge de l’enseignement supérieur et de celui de la jeunesse et de l’emploi, lors des questions orales et de débats avec l’Assemblée législative de Transition (ALT), le 14 novembre 2023. Pour ce qui concerne l’offre en matière de formation technique et professionnelle, le MENAPLN compte 74 établissements publics, repartis en 24 CETFP dans 13 provinces ; 05 lycées techniques répartis dans quatre régions ; 22 lycées professionnels répartis dans 10 régions ; 23 lycées d’enseignement général à classes polyvalentes répartis dans 10 régions et couvrant 13 spécialités. Pour l’enseignement supérieur, il y a ces dernières années, la multiplication des licences et des masters professionnels, des formations d’ingénieur, de BTS dans les IESR. Egalement, dans toutes les IESR publiques, la quasi-totalité des domaines de formation est concernée par la professionnalisation, notamment le génie informatique, le génie des télécommunications, le génie industriel, le génie mécanique, le génie des textiles, les systèmes d’information géographique, la santé communautaire, l’innovation et développement en milieu rural, etc. Au niveau du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, on dénombre 31 centres publics, dont 03 centres spécifiques de formation professionnelle, 13 centres régionaux de formation professionnelle situés dans les chefs-lieux de régions, 15 centres provinciaux de formation professionnelle. Quant à l’offre publique de formation en termes de métiers, il existe 144 métiers, répartis dans 7 filières que sont : le génie civil, le génie mécanique, le textile, l’habillement, le cuir et peaux, l’agroalimentaire et l’hygiène et soins corporels, le génie informatique et génie électrique.

 60è anniversaire de la RTB : Le logo à polémique                                                

Dans le cadre de la célébration, en début novembre dernier, du 60è anniversaire de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), un appel à candidatures avait été lancé pour la création d’un logo. A l’issue de la compétition, le logo primé s’est révélé être similaire à un logo déjà existant sur internet et relatif au soixantenaire d’un établissement d’enseignement secondaire d’un pays anglophone. Ce qui a fait l’objet de polémique sur les réseaux sociaux et suscité le mécontentement d’un professionnel du domaine, qui a appelé les organisateurs de telles compétitions à y mettre plus de sérieux, tout en invitant les participants à s’abstenir des plagiats, au risque d’être poursuivis en justice. « Il y a des gens qui se disent être des créateurs ou infographes alors qu’ils vont sur le net faire des copies ou plagiats et finalement, ce sont eux qui remportent les prix, comme c’est visiblement le cas avec le lauréat de ce concours de la RTB. Ce n’est pas sérieux. », s’insurge l’infographe, qui exige la cessation de cette pratique qu’il trouve préjudiciable aux vrais professionnels.

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