Le nombre de déplacés internes ne cesse de s’accroitre au Burkina Faso du fait de l’insécurité. A la date du 31 janvier 2022, le pays a enregistré 1 741 655 déplacés internes selon les derniers chiffres du secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR). Cela représente une augmentation de 10,23% par rapport à la situation au 31 décembre 2021. La région la plus touchée est le Centre-Nord avec 626 602 déplacés internes, représentant ainsi 36% de l’effectif total. La région du Sahel, du Nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoum viennent respectivement en deuxième (546 385), troisième (207 096), quatrième (151 706) et cinquième (57 516) position. En dernière position, l’on retrouve le Plateau central (16 628), le Centre-Sud (4 429) et le Centre (100). Tout en travaillant au retour rapide de ces personnes dans leurs localités respectives, il faut urgemment leur apporter secours et assistance sur leurs sites actuels.
Migration Burkina-Cote d’Ivoire : Une forte tentation chez les populations des zones rurales
Une enquête de l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) sur la perception de la migration entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, révèle que les ménages ruraux sont plus enclins au départ que ceux issus des zones urbaines. Cette enquête quantitative a été rendue publique le vendredi 4 mars 2022 à Ouagadougou.Des résultats, on retient que 62,9 % des ménages du milieu rural pensent que la migration améliore leurs conditions de vie. Par contre, dans le milieu urbain ils sont 44,7 % qui apprécient positivement la migration.
6,8 % des ménages estiment que partir en Côte d’Ivoire détériore la situation économique.Au niveau des ménages qui ont déjà vécu une expérience migratoire, 68,4% pensent que cela améliore les conditions de vie, contre 60,0% chez ceux qui sont sans expérience. Dans 89,7% des ménages sans expérience de migration, aucun membre n’envisage de migrer, contre 69,9% dans les familles avec une expérience migratoire. Il faut vite agir pour inverser la tendance. Pour ce faire, l’Etat doit œuvrer à la création d’emplois décents au profit des populations des zones rurales.
Lutte contre les trafics illicites :De la métamphétamine d’une valeur de près de 20 000 000 FCFA saisie
Une équipe du Bureau du Contrôle douanier Postal de Ouagadougou, a saisile mardi 22 février 2022,de la métamphétamine d’une valeur de près de 20 000 000 FCFA. Le poids du produit saisi est de 480 g. La saisie de ce produit « savamment dissimulé dans les emballages d’article de joaillerie a été rendue possible grâce à la vigilance et au professionnalisme des agents ». Selon l’équipe de contrôle, le produit était destiné à la Nouvelle Zélande.Le directeur général de la Douane burkinabè, Elie Kalkoumdo, a adressé des encouragements à ses hommes pour cette importante prise. Il a par ailleurs invité « les populations à plus de civisme fiscal et à la collaboration avec les services des douanes ». Ce type d’opérations doit se poursuivre et s’intensifier.Cela y va du bien-être des populations et de l’environnement.
