Selon le rapport 2020 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Burkina Faso (ITIE-Burkina Faso), le secteur minier burkinabè a exporté en 2020, 62,67 tonnes d’or. Les recettes générées par cette exportation sont de 2 050 76 000 000 de FCFA. Le rapport indique que les pays destinataires sont la Suisse avec 57,4 tonnes, l’Inde avec 5,04 tonnes. La France, les Émirats arabes, la Belgique, la Turquie viennent respectivement avec des proportions différentes. Cette exportation a été faite par les 17 sociétés minières industrielles en activité, les comptoirs d’achats de l’or et l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) qui commercialisent l’or produit artisanalement. Avec cette manne financière, les entreprises minières doivent pouvoir davantage assumer leurs responsabilités en matière d’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Situation nationale : Ses mesures sécuritaires du capitaine Traoré d’un autre temps
Devenu Chef de l’Etat après son putsch du 30 septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, contrairement à ses prédécesseurs, n’a pas rejoint le palais présidentiel de Kosyam. Pour quelles raisons ? Aucune information officielle. Il a plutôt élu domicile à la primature qui aujourd’hui, fait office de présidence. Si les trois premiers mois la situation était normale pour les usagers de l’avenue de l’indépendance et Charles de Gaulle ce n’est plus le cas depuis quelques temps. La zone est quadrillée et barricadée. De quoi rendre la tâche difficile aux usagers qui se voient désormais contraints de se trouver un autre chemin. De jour comme de nuit. La sécurité du maître des lieux oblige. Cette situation en centre-ville est déplorable et rappelle de tristes souvenirs de régimes d’exceptions dans les 1980. Dans un contexte sécuritaire nationale, déployer autant d’hommes et de moyens pour la sécurité d’un pouvoir et obliger les usagers à des détours inimaginables il y a quelques années pose problème. Il faut revoir les choses.
Solenzo : Près de 500 élèves reprennent le chemin de l’école
L’information émane de notre confrère Sidwaya. Selon « le journal de tous les Burkinabè » d’Etat, près de 500 élèves en classe de CM2 ont pu être inscrits, le 20 février dernier, dans une des écoles primaires publiques de Solenzo. Sidwaya qui cite une source, ajoute que ce sont sept classes de CM2 qui ont été ouvertes pour accueillir les élèves présents en raison de 55 élèves par classe. Selon l’organe de presse, en plus des classes de CM2, les classes de CM1 ont aussi été rouvertes le lendemain, c’est-à-dire le 21 février. Les parents et les élèves ont, rappelle la source du journal, depuis la libération de la ville par les Forces armées nationales en décembre 2022, réclamé l’ouverture des établissements. Une bonne nouvelle dans ce contexte de lot quotidiens de mauvaises nouvelles pour le pays. Vivement que la dynamique se poursuive pour permettre à ces plus d’un million d’enfants de retourner à l’école.
