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Crise sécuritaire : 4 773 agents publics contraints de quitter leurs postes

La situation des fonctionnaires ayant quitté leurs postes à cause de la crise sécuritaire a fait l’objet de débat à l’Assemblée législative de transition le 13 janvier 2023. Des échanges, il ressort que 4 773 agents de la fonction publique ont été contraints de quitter leurs postes. Les chiffres sont du ministre en charge de la fonction publique Bassolma Bazié. Des structures administratives et des services de l’Etat ont aussi été fermées à cause des attaques des groupes armés terroristes. Selon le ministre Bazié a indiqué 33 239 agents ont fait objet de redéploiement sur l’ensemble du territoire national en raison de la menace terroriste. Il a rappelé que la fonction publique burkinabè compte 223 853 agents selon le dernier rapport de 2022. La région du Centre regroupe 26,23% des effectifs des agents publics. Une situation due à la concentration humaine et la présence de nombreuses structures de l’Etat, a expliqué le ministre de la fonction publique.

Société nationale burkinabè d’hydrocarbure : L’Etat redevable de 489,69 milliards de francs CFA

A la date du 30 novembre 2022, l’Etat lui doit 489,69 milliards F CFA. Une situation qui l’oblige à s’endetter auprès des institutions financières locales et internationales. A la date du 27 décembre 2022, le montant des factures fournisseurs de la SONABHY échues en souffrance de payement s’élève à 149,81 milliards F CFA. Ces données ont été communiquées par le ministre de tutelle Serge Poda, au cours du conseil des ministres du 11 janvier 2023. Les ministres chargés du dossier ont alors été instruits de proposer un schéma qui permette de rompre avec la tendance à la dégradation continue de la situation. Depuis sa création en 1985, la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) assure exclusivement l’importation et le stockage, les deux autres segments (transport et distribution) étant entièrement libéralisés. Tributaire de la constante variation du prix du baril à l’international, le Gouvernement a adopté une politique des prix pour la vente des hydrocarbures axée sur le recours aux techniques de subventions des prix à la pompe, du gaz butane et des produits destinés à la production de l’électricité. Cette politique a affecté au fil des années l’équilibre financier de la SONABHY à qui l’Etat reste redevable.

Puissances militaires africaines en 2023 : L’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie en tête

Selon le Global Fire Power (GFP) index 2023, l’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie sont, dans l’ordre, les puissances militaires les plus importantes en Afrique. Les données de ce site américain spécialisé dans la défense précisent que L’Egypte reste la première puissance militaire africaine. Ce pays d’Afrique du Nord occupe le 14e rang à l’échelle mondiale sur un total de 145 pays étudiés, d’après le classement qui se base sur 60 critères, dont le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique. L’Algérie (26e à l’échelle mondiale) occupe la deuxième position à l’échelle africaine, suivie par l’Afrique du Sud (33e au plan mondial), le Nigeria (36e), l’Ethiopie (49e), l’Angola (55e), le Maroc (61e), la RD Congo (72e), la Tunisie (73e). Le Soudan (75e à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain. Selon Global Fire Power, les Etats-Unis demeurent la première puissance militaire mondiale en 2023, devant la Russie, la Chine, l’Inde et le Royaume-Uni.

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