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Une plainte contre la Chambre de commerce

Savez-vous qu’il n’existe aucun acte de création de notre Chambre de commerce ? Dans le jargon juridique, la CCI-BF-Assemblée Consulaire ne dispose d’aucun acte juridique de constitution de personne morale de droit national burkinabè ou de droit OHADA. C’est le résultat de recherches entreprises par le cabinet d’Expertise ECO/STRATEGIQUE INTERNATIONAL en abrégé CEOS International. Le seul document règlementaire relatif à la CCI-BF-Assemblée consulaire est l’arrêté 2682 de droit colonial français, pris le 11 juin 1948 par le gouverneur général de l’AOF de l’époque. Or, l’accession de notre pays à l’indépendance le 5 août 1960 a frappé de caducité le texte colonial et aucun autre texte de même nature juridique ne vienne combler le vide. Les conséquences d’une telle situation sont énormes. Tous les actes qui sont pris depuis lors sont juridiquement nuls et de nuls effets. C’est du moins ce que compte établir CEOS International devant le TGI de Ouagadougou qui doit connaitre de l’affaire le 20 février prochain à 8H. On peut se demander quel est l’intérêt d’une telle démarche ? Eh bien, il serait énorme selon les plaignants qui comptent le démontrer sur divers plans : idéologique et politique, économique et social. Il y aurait même un intérêt sécuritaire si tant est que dans un environnement concurrentiel, l’intelligence économique constitue un instrument de souveraineté. Rendez-vous le 20 février prochain au TGI pour découvrir l’histoire secrète de notre CCI-BF.

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