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Situation des Personnes déplacées internes : La barre des 2 millions est franchie

Depuis la dernière réactualisation des données sur les personnes déplacées interne le 28 février 2023, la courbe ne fait que grimper. Un mois après, à la date du 31 mars 2023, le nombre de PDI est passé de 1 999 127 à 2 062 534 selon le Comité national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR). Ainsi, près de 10 % de la population burkinabè ne vit plus chez elle. Plus de la moitié de ces PDI, soit 1 206 582, sont des enfants (58,50%). Les femmes comptent pour 23,91%. Les hommes eux constituent 17,59% des PDI. Les cinq provinces qui accueillent le plus les personnes déplacées internes sont les suivantes : le Sanmatenga avec 16,27% ; la Soum avec 14,47% ; le Yatenga, 08,63%  des PDI ; le Gourma avec 07,19%  et la province du Séno qui accueille 05,45% des personnes déplacées interne. Cette courbe ascendante du nombre de PDI est le reflet de l’exacerbation de cette crise sécuritaire, malgré les victoires d’étape qu’on nous montre avec les vidéos de « l’avion sans bruit ». Lors de la dernière interview du Chef de l’Etat sur la télévision nationale, il avait indiqué que nous n’étions qu’à « l’introduction de la guerre ». Espérons qu’on est à la phase de développement de la guerre et stopper la spirale.

Campagne agricole 2023 – 2024 : Plus de 8 millions de tonnes de vivres attendues

La campagne agricole de saison humide et de souscription à l’assurance agricole 2023-2024, est lancée depuis le 19 mai 2023 à Kongtenga, un village de la commune de Saponé, dans la région du Centre-sud. Les objectifs de production agricole de la campagne agricole 2023-2024 sont les suivants : 5 308 825 tonnes de céréales ; 1 815 970 tonnes de cultures de rente ; 1 074 647 tonnes des autres cultures vivrières et 32 000 ha de superficie couverte par l’assurance agricole. Cela fait ainsi un total de près de 8 199 442 de tonnes de vivres attendues. Pour cette campagne, les producteurs et productrices auront à leur disposition et à des prix subventionnés par le gouvernement : 21 666 tonnes d’engrais ; 5 227 tonnes de semences agricoles de variétés améliorées ; 305 unités de mécanisation agricole ; 10 000 litres de produits phytosanitaires pour la protection des cultures ; 2 351 ha de nouveaux bas-fonds aménagés et 1 341 ha de nouveaux périmètres irrigués aménagés. Les sinistrés de la campagne agricole 2022-2023, ont été indemnisés. La saison hivernale s’installe dans un contexte de défis sécuritaires. Le gouvernement doit travailler à permettre aux paysans de pouvoir s’adonner aux travaux champêtres.

Contraventions, délits et crimes : 597 mineurs impliqués en 2021 contre 248 en 2020

Selon le tableau de bord statistique 2021 du ministère de la justice et des droits humains, le nombre de mineurs impliqués dans les affaires pénales en 2021 est de 597. Comparativement à l’année 2020, où ils étaient 248 selon notre confrère en ligne Lefaso.net, il y a une augmentation de 140,7%. Selon toujours ces statistiques, ce nombre, 597, est le plus élevé au cours des dix dernières années et plus de trois quart (soit 77,9%) de ces mineurs ont été mis sous ordonnance de garde provisoire. Ces mineurs sont impliqués dans des affaires de comportements nuisibles à la société, telles que les contraventions, les délits ou les crimes. Le nombre d’entrées dans les Maisons d’arrêt et de correction a augmenté de 28,1% par rapport à 2020. Les plus forts taux ont été enregistrés dans les établissements pénitentiaires de Koupéla (144,4%) et de Bobo-Dioulasso (142,5%). Des chiffres qui interpellent les parents, les acteurs du système éducatif et l’Etat burkinabè sur leur responsabilité respective dans l’éducation des enfants. Il faut alors vite agir pour changer la donne.

Crises socio-politiques au Burkina de 1960 à nos jours : Dix milliards de FCFA pour l’indemnisation des victimes et ayant droits

Une enveloppe financière de dix milliards de FCFA est prévue pour le processus d’indemnisation des victimes et de leurs ayants-droit pour le compte de l’année 2023, des crises sociopolitiques de 1960 à nos jours. L’annonce a été faite le 16 mai dernier par le ministre de l’action humanitaire, Nandy Somé/Diallo à l’occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix (JIVEP) au cours de laquelle, les membres du comité interministériel chargé de la question ont été installés. Selon la ministre, l’objectif est de créer des conditions favorables pour une véritable réconciliation nationale, gage de paix et de stabilité pour un développement durable au Burkina Faso. Selon ce comité, les indemnisations concernent les victimes et ayants-droit des victimes dont les dossiers ont été traités et évalués par le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et/ou par le ministère de la solidarité, de l’action humanitaire.

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