Au pays des hommes intègres, le deal est en passe de devenir le sport le plus prisé des Burkinabé. Toutes les occasions sont bonnes surtout quand il est possible de se faire du blé. On a coutume de dire que l’argent n’aime pas le bruit mais l’argent crée des convoitises et celles-ci sont malheureusement source de bruit. Et du bruit on en fait dans une des structures démembrées de la CENI de Barthélémy Kéré. Objet du litige, 800 000FCFA, reliquat du règlement des indemnités d’opérateurs dits réservistes. Il s’agit de ces gens qu’on appelle en renfort quand les bureaux d’inscription connaissent une affluence exceptionnelle. A Tenkodogo, on aurait fait appel à 27 de ces opérateurs. Mais dans les faits, ceux qui étaient sur le terrain étaient 21. Quand tout ce beau monde fut désintéressé, la CECI avait encore dans sa caisse 800 000F. C’est cette somme qui aurait été récupérée par le président de la CEPI moyennant une simple décharge. Que va-t-il faire avec cette somme me diriez-vous alors que l’essentiel des charges de l’enrôlement biométrique sont concentrées à la CECI. L’intéressé aurait dit qu’il s’expliquerait en temps opportun auprès de la CENI. Si tant est que M. le président veut s’expliquer, c’est auprès du trésorier de la CECI qu’il faut le faire c’est-à-dire là où l’argent a été pris. Avec des pièces justificatives, en bonne et due forme. N’est-ce pas ?
Que s’est-il passé à la CEPI du Boulgou ?
Par Mahamadi SAKANDE
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