Le verdict du procès Vincent Dabilgou, initialement prévu pour être rendu, le 3 août 2023, a finalement été rendu, le 17 août, par le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouaga I en raison de la suspension des activités juridictionnelles décidé par l’intersyndical de magistrats pour protester contre l’immixtion de militaires au palais de justice de Ouaga II pour libérer une prévenue placée sous mandat de dépôt. Reconnu coupable des faits de détournement de deniers publics, financement occulte de parti politique et blanchiment de capitaux, l’ancien ministre en charge des transports, Vincent Dabilgou a été condamné à 11 ans de prison dont sept ferme et au paiement d’une amende ferme de 3 375 858 462 FCA. Le Directeur de l’administration des finances (DAF) Jean Gabriel Séré, le comptable Ousmane Sigué, le Directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) Malick Kouanda, le Directeur de l’administration des finances de Ildo Oil, Waneltigré Alhoussaini Ouédraogo et la Directrice commerciale de Green Energie, Minata Coulibaly ont aussi été reconnus coupables, entre autres, des faits de détournement et ou de complicité de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite et d’abus de fonction. Les condamnés devront payer à l’Etat burkinabè 1 125 286 154 FCA à titre de dommages et intérêts. Des relaxes soit au bénéfice du doute, soit pour infraction non constituée ont été prononcées.
Vincent Dabilgou est à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Le 17 août dernier, il n’est plus reparti libre. Il a été condamné à 11 ans de prison dont sept ferme et une amende ferme de 3 375 858 462 FCA. C’est la peine prononcée par le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouaga I…
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