Assistons-nous à une grogne au sein de la police municipale ? Pas encore. Mais les prémices s’accumulent, telle cette interpellation du ministre Bougouma Jérôme à propos de « promesses non tenues ». En effet, à la suite des troubles du premier trimestre 2011, le ministre Bougouma se serait engagé devant le chef de l’Etat à revoir les textes sur le statut des policiers dans le sens d’une meilleure justice sociale. Une année après, c’est toujours l’attente du côté des policiers municipaux. Toutes les autres forces de défense et de sécurité ont vu leur statut social amélioré si l’on en croit les policiers municipaux. Sauf eux ! Pourquoi ce délaissement se demandent-ils ? N’ont-ils pas droit eux aussi au bien être comme les autres ? Des questions qu’ils turlupinent, sans réponses rassurantes. Revoilà donc ce déficit de communication que l’on a si souvent déploré. S’il y a un calendrier de mise en œuvre de ces promesses, pourquoi ne pas le leur dire. Si ce calendrier connaît des retards pour une raison quelconque, il faut encore le dire, afin que cet espoir qu’ils entretiennent et qui réchauffe leur coeur ne s’éteigne point. Autrement, il ne faut pas s’étonner que des policiers échaudés par une longue attente se payent sur la bête avec ce que cela comporte comme conséquences imprévisibles. La vie est si dure pour tout le monde qu’il vaut mieux ne pas en rajouter inutilement. A bon entendeur…
Police municipale gagnée par le désarroi ?
Par Mahamadi SAKANDE
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