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lucarne Citoyenne n°322

Maladie au Burkina c’est malédiction !
Le droit à la santé ne serait-il qu’un mirage ? Les juristes diront que c’est un droit proclamé dont l’application ne peut être exigée immédiatement. Sa réalisation dépend des moyens dont dispose l’Etat. Le citoyen ne peut donc qu’exhorter l’Etat à travailler à sa réalisation progressive. Pendant ce temps le malade ne doit compter que sur lui-même ou sur ses proches pour espérer une prise en charge. Voilà la réalité dans notre pays. Ce n’est pas facile. C’est la mort dans l’âme que l’on voit partir des proches. La faute est souvent due à notre système de santé dépourvue de plateaux techniques pour des prises en charge adéquates. Mais pas toujours. C’est aussi parfois un problème de moyens. Il nous a été rapporté que Yoda le petit bissa souffre d’une tumeur au colon. Il a besoin de six séances de chimio pour se sortir d’affaire. Mais il est sans le sou. Son oncle Tonsouré n’a réuni que de quoi payer une séance. Appel est donc lancé aux hommes et femmes de bonne volonté. Le patient hospitalisé vient d’apprendre que son épouse a donné naissance à un bébé. Son deuxième enfant n

Petite révolution au CSC
On se demandait pourquoi ce silence des régulateurs du CSC malgré les dérives autoritaristes de leur présidente ? On croyait que l’institution faisait bloc derrière sa présidente pour faire marcher les organes de presse à pas forcés. Dja le feu couvait en son sein ! Les mêmes méthodes décriées dehors par les journaleux, semblent également de mise à l’interne. Il y a seulement que la résistance interne se limitait à des murmures. Mais voilà que le lundi 21 mars dernier, quelques conseillers décidèrent de claquer la porte du conseil, empêchant ainsi la tenue de la session qui devait se tenir ce jour. Ils en avaient assez des caprices de leur présidente dont ils supportaient de plus en plus mal l’autoritarisme. Au centre de la grogne, la gestion calamiteuse et très personnelle de l’affaire Comboïgo. Pourquoi M. Comboïgo continue-t-il d’être empêché de siéger alors que la justice l’a rétabli dans ses droits ? C’est la question en creux adressée à la présidente à laquelle elle n’a pas voulu répondre. Et pour cause, elle ne serait pas à l’ordre du jour. Pour en discuter, il faut d’abord l’inscrire et la programmer. Question de style ! En attendant, la session du jour n’a pas eu lieu, les frondeurs considérant la réponse à leur question comme un préalable n

PKT et les OSC !
Ce jeudi, 24 mars, le premier ministre Paul Kaba Tiéba aurait reçu l’ensemble des leaders des OSC (tout le monde y était y compris le doyen Alidou Ouédraogo et Jonas Hien) au premier ministère de 16h à 21 h. Une rencontre loin des caméras, téléphones, et tablettes. Mais une rencontre totalement ouverte où toutes les questions de l’heure ont été ouvertement abordées. PKT aurait lâché trop d’infos, (en off surement), qui ne feront pas plaisir aux osc pro-transition. Pendant le putsch, des osc ou responsables d’osc crapuleux n’ont pas hésité à aller escroquer des opérateurs économiques qu’ils accusaient d’être des « pro Blaise ou pro putsch », leur disant que les gens s’organisaient à venir casser chez eux et pour y échapper il fallait que ces opérateurs économiques débloquent des sous, pour être épargnés. PKT aurait promis de publier la liste. S’il tenait parole, certains pourraient faire plus que Blaise, en plein jour, dans les rues de Ouaga.
Autre sujet, l’héritage de la transition. PKT contient à peine sa colère : «la transition nous a créé trop de problèmes. Les caisses sont vides, une masse salariale de près de 50% alors que la norme admise est de 35% ». Pour y faire face, le premier ministre de Roch promet qu’ils seront impitoyables avec ceux qui ont détourné, même un centime. Il a confié à son auditoire que Roch l’a instruit de « frapper fort tous ceux qui sont impliqués dans les affaires ». Sur la question des blanchiments, le dossier a été transmis à la justice et le gouvernement attend qu’elle fasse diligence. Le dossier des parcelles aussi a été abordé, même si PKT n’a pas été particulièrement prolixe, tout en laissant entrevoir une ferme volonté de sévir : « je connais bien le dossier et la justice va faire son travail » a-t-il tranché.
Le sujet des Koglweogo enfin. Il semble que PKT était plutôt perplexe, devant la complexité de la question.

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