La terreur au CDP
Dire qu’au CDP aujourd’hui, les gens se méfient même de leur ombre n’est pas exagéré. Aux obsèques de la mère du député Achille Tapsoba, deux de ses anciens camarades, maintenant au MPP décident d’aller le soutenir.
Sur place ils retrouvent des députés CDP, avec qui ils étaient il n’y a pas si longtemps sur les bancs de l’hémicycle. L’ambiance est conviviale jusqu’à ce qu’apparaissent la mamie Fèthè de Ziniaré, Antoinnette. Aussitôt les députés CDP en exercice ont abandonné leurs anciens collègues. Comme un seul homme, ils sont partis s’asseoir très loin.
Quand la bonne dame est repartie, un à un ils sont revenus retrouver leurs anciens collègues. A la remarque amusée d’un des abandonnés, un collègue toujours député répondra « qui est fou ? ». Il semble cependant, que l’hôte des lieux, Achille Tapsoba a été très correct tout le long avec ses anciens camarades.
Josiane Kaboré a-t-elle voulu jouer les Ko Ko ?
La sortie de la première promotion de médecine à l’USTA a été l’occasion pour la maire de Saaba, Josiane Kaboré de battre le rappel de la population de sa commune.
Celle-ci a été en effet invitée à sortir massivement accueillir le chef de l’Etat. Le hic, c’est qu’on n’a pas prit le soin d’informer sur le motif de la présence à Saba du chef de l’Etat. Ils étaient donc nombreux à sortir pour voir le chef de l’Etat mais ils n’ont pas pu s’approcher de lui ni l’entendre. Ils ont été soigneusement été tenus à l’écart.
Sauf quelques notables munis d’une carte d’invitation ont pu s’introduire dans la tente géante qui abritait la cérémonie. Ceux qui ont compris la manœuvre politique ont été évidemment outrés de s’être vus ainsi utilisés. Que ne fera-t-on pas pour montrer à Blaise que le peuple est derrière lui !
Pratique-t-on du racket sur les péages routiers ?
C’est avec surprise que nous nous sommes entendus dire au péage situé à la sortie de Pô que le ticket aller/retour pris la veille à la sortie de Ouagadougou, la validité du ticket c’est la journée.
Manifestement aux yeux de l’agent, la journée ne compte pas 24 heures. Si vous passez donc le péage à 00 h que vous la repassez à 1h du matin, dans l’entendement de notre agent il faudra casquer un nouveau billet, celui acquis une heure plus tôt n’étant plus valable. Si telle est la bonne compréhension, alors il y a lieu de s’insurger contre une telle approche cupide.
C’est l’occasion du reste de remettre sur le tapis cette pratique qui consiste à ne pas reconnaître la validité de tickets non oblitérés. N’ayons par peur des mots c’est tout simplement du vol. De la part d’un Etat organisé, il y a un problème. Vivement que les services compétents de l’Etat communiquent sur la question afin que l’on sache où est la vérité.
Si des textes existent, qu’on les exhume pour nous éclairer. En attendant, permettez-nous d’user de notre droit citoyen à l’indignation voire à la protestation. Ce n’est pas juste de vouloir ainsi racketter les burkinabè !
Nos ministres bientôt des SDF
Il se susurrait que nos honorables ministres allaient bientôt devoir libérer leur logement de fonction pour les céder à des hôtes importants. Pas possible avions-nous pensé. Ouaga est tout de même suffisamment bien doté en infrastructures pour que l’on daigne en venir à cette extrémité.
Eh bien, de bonne source, les ministres déménageront bel et bien pour céder leurs luxueux appartements pour des hôtes de marque annoncés pour la Conférence de l’Union africaine sur l’Emploi qui aura lieu en septembre dans notre capitale. La source ne nous a pas dit où les ministres seront recasés pendant la période. Peu importe. La question qui nous turlupine c’est la nécessité même de ce déguerpissement.
Quelle en est la raison fondamentale ? Est-ce à dire que nos hôtels n’ont pas la capacité suffisante pour accueillir tous les hôtes et si oui, pourquoi ne réquisitionne-t-on pas toutes ces villas sans occupants qui peuplent Ouaga 2000 ? Vivement qu’Alain Edouard nous donne des explications au prochain point de presse du gouvernement.