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Lucarne citoyenne N°269


Les vendeurs de médicaments dans les cars ne nous rendent pas service

Lorsqu’on prend un ticket de voyage par la route, on s’attend à ce que le client soit traité avec respect. Tout le monde n’a pas le même objectif une fois dans le car. Certains sont en mission de travail et on quelque fois besoin de se concentrer pour travailler encore, d’autres sont en voyage de commerce, et d’autres encore sont en voyage de noce et que sait-on encore. Le point commun qui les lie c’est la destination. Pendant qu’on s’attend à bénéficier d’un confort au cours du voyage, voila que des commerçants ambulants qui croient bien faire, perturbent la quiétude des clients. De jeunes gens pour la plupart, ils s’infiltrent dans le car à la manière d’un coupeur de route sous la complicité du chauffeur ou du convoyeur et baptisent les clients avec des postillons dans des discours de marketing. Leur objectif : vendre des produits dont l’efficacité n’a pas encore été certifiée par le laboratoire national. Généralement ces vendeurs sont tout le temps en promotion de janvier à décembre. Ils vendent des produits d’Asie pour la plupart et tiennent des arguments qui amusent à la fois et captent l’attention de ceux qui ne prennent pas le temps de s’informer suffisamment. Ces produits médicaux de nature douteuse se vendent comme de petits pains. Mais la question reste posée : les propriétaires de ces compagnies sont-ils réellement au courant de ce qui se passent dans leurs cars ? L’Etat est-il complice de ce nouveau commerce ? En mesure-t-il les conséquences ? Si oui qu’est-ce qui est fait ? Pour l’instant ce sont les voyageurs qui aspirent à un parcours tranquille que ce deal d’un genre nouveau dérange. Prenons des mesures qui s’imposent avant que les choses ne se gâtent sur les trajets.

Il est temps de valoriser l’image des enseignants

Il est indéniable que les enseignants du primaire (pour ne parler que d’eux) ont perdu de leur prestige d’antan. Avant, si on demandait à un élève ce qu’il aimerait être demain, il répondra « je veux devenir maître » L’enseignement était un métier noble. L’enseignant était le modeleur de la conscience juvénile. Aujourd’hui, l’image des enseignants a pris un coup fatal. On ne tarde pas à dire « même les enseignants… » Pire, les autorités sont dans cette même logique de dénigrement de l’image de ces valeureux citoyens. Cette phrase d’une autorité de 1er plan en dit long : « tout le monde demande statut particulier. Même les enseignants demandent un statut particulier » Pourquoi pas eux ? Les agents de la police ont demandé, ils ont eu gain de cause. Les enseignants, eux, n’ont-ils pas le droit de demander de meilleures conditions de vie et de travail ? Ceux là qui parfois traversent des marigots, des mares à leur risque et péril pour aller dispenser des cours de l’autre côté ! Tous les Burkinabè naissent-ils vraiment égaux et libres en Droit comme le proclame la constitution ? Les enseignants (en particulier ceux du primaire) ont droit à la considération et au respect de leur dignité. Il appartient à Koumba Boly, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) de travailler à revaloriser l’image de l’enseignant. Le succès dépendra pour une large part d’eux-mêmes.

Le balai citoyen privé de parole au meeting du 13 !

Le balai citoyen est un mouvement de jeunes qui a décidé de s’inscrire dans cette croisade contre l’impunité que mène voilà bientôt 15 ans le mouvement Trop c’est Trop. Il s’est déjà signalé dans l’espace public par des prises de parole à travers meetings et conférences de presse. Sa dernière activité publique c’est sa récente sortie le 1er décembre dernier sur les lieux du crime où il a tenu une conférence de presse. Le 13 décembre étant le grand jour de la commémoration de la mort de Norbert Zongo, ils ont souhaité joindre leurs forces à celles du Collectif en apportant leur sensibilité et la tonalité dynamique qu’on leur connait aux manifestations programmées ce jour. Eh bien, c’est un niet qui leur aurait été opposé du côté des responsables du Collectif. Pour quelle raison ? Mystère et boule de gomme. Au moment où nous bouclons cette édition, il ne nous a pas été possible d’en connaitre les raisons. Pour sûr, nous vous promettons de faire le job en questionnant qui de droit. La suite au prochain numéro.

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