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Lucarne Citoyenne 291

  • HAMA ARBA Diallo dans tous les esprits

Comment ne pas penser à ce combattant à l’allure frêle dont le leadership clairvoyant et joyeux a marqué la lutte de notre peuple. On se souvient encore de son Carton rouge mais aussi et surtout, le fameux Compaoré Doit Partir (CDP). Au moment où le peuple savoure sa victoire, il est juste et bon de ne pas oublier le vieux sage dont la simple présence suffisait à galvaniser nos luttes. Quelle idée lumineuse que cette proposition de re-baptême l’hôpital Blaise Compaoré en Hôpital HAMA ARBA DIALLO. L’ancien député maire de Dori s’était fort joliment illustré dans le social et ce n’est que justice de lui rendre cet hommage de la Nation toute entière. Mais pour que cela prenne tout son sens, il serait bon d’en laisser la responsabilité non pas à la transition mais aux prochaines autorités démocratiquement élues du Burkina. Même si la transition peut et doit leur en faire la recommandation.

  • Salif Nébié le bienheureux

Nous ne pouvons nous empêcher de vous rapporter ce propos qui n’est pas de nous mais d’un bourgmestre d’une commune rurale du Centre-Ouest : « Qu’il est fort ce Salif Nébié. A peine arrivé au paradis qu’il a tout de suite réglé le cas de ses bourreaux. Ce monsieur est vraiment une forte tête » Nombreux sont les Burkinabé qui pensent que le régime Compaoré défait, c’est un boulevard qui s’ouvre pour les dossiers criminels. En particulier Norbert Zongo, Dabo Boukari, Sessouma Guillaume, Salif Nébié et bien évidemment Thomas Sankara. Mais attention, ces crimes étant ceux d’un système, il faut s’attendre à ce que bien des difficultés persistent quand on sait que parmi les acteurs d’aujourd’hui, il y en a sans doute qui trônaient dans les officines officielles mais également occultes du pouvoir Compaoré. Il faudra encore des batailles pour faire avancer les dossiers pendants, en particulier ceux qui dérangent et continuent à déranger !

  • Attention pour ne pas créer les bases d’une autre dictature

Aussi forts que sont les ressentiments à l’égard du CDP, il y a des droits qu’on ne peut pas lui refuser. Ce parti a énormément failli on le sait. Aveuglés par leurs privilèges, les caciques du parti ont voulu tout simplement perpétuer leur règne en touchant au fétiche sacré protecteur de l’ensemble de la communauté nationale. Et ceux qui ont failli doivent payer. Le crime de parjure existe fort heureusement dans nos textes fondamentaux. Il appartient à la Justice du Burkina nouveau d’acter les dispositions pertinentes contre tous ces délinquants politiques et économiques. Mais il n’est pas juste de sanctionner ces milliers de Burkinabé engagés dans ce parti et qui ont usé leur vie au service d’un parti auquel ils ont cru et auquel certains croient encore. C’est au CDP de faire le ménage en son sein et c’est au peuple burkinabé de choisir entre la graine et l’ivraie. Les burkinabé assumeront leur histoire démocratique et pour ceux qui croient aux valeurs démocratiques, il n’y a pas de quoi se précipiter.

  • Le cri de détresse de Hamidou Ben Laden

On se souvient encore des événements de Neboun au cours desquels le domicile de Hamidou Ben Laden, un migrant de l’ethnie mossi, installé dans un hameau de culture de la Sissili situé sur l’axe Neboun-Po. L’affaire était passée au TGI de Léo qui avait condamné les prévenus (ceux qui ont frappé et détruit la demeure de Hamidou) à reconstruire la maison détruite et à une amende en numéraires. Réfugiés à Léo avec sa famille, Hamidou Ben Laden attend toujours les réparations qui ne viennent pas. Même les engagements de l’Etat à travers la gouverneure du centre-Ouest sont restés lettre morte. La confirmation des autorités régionales par le colonel Zida devrait permettre de relancer ce dossier derrière lequel il y a de graves problèmes humains. 

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