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Lucarne Citoyenne 252

 Le ras-le-bol des confrères de la RTB

Les confrères de la RTB sont excédés par le sort qui leur est réservé lors des couvertures de certaines manifestations. Considérés comme des mouchards du pouvoir notamment par les étudiants, ils sont l’objet de traitements humiliants inacceptables : insultes, confiscation du matériel de travail, jets de pierre etc. Languis par ce sort, les responsables de la chaîne jurent de ne plus envoyer de journaliste couvrir un évènement des étudiants sur le campus. Ce, quel que soit l’importance de l’événement et quelle qu’en soient les conséquences. La visite du premier ministre ayant mal tourné, les manifestants s’en sont pris aux journalistes : « on ne veut pas de la RTB » scandaient-ils ! Certes, des gens peuvent par moment reprocher la manière dont la RTB traite une information. Mais, les journalistes de la RTB ne méritent pas le traitement qu’on leur fait. Le journalisme est un métier protégé par des règles nationales et internationales. Il faut que la confrérie exige une meilleure protection pour les journalistes. Plus que jamais, la solidarité confraternelle doit jouer pour éradiquer cette dérive violente contre les journalistes qui est en train de se développer. 

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Des bourses d’excellence Aimé Nikièma

Dans la foulée de son intervention à l’UO, LAT a annoncé que des bourses d’excellence seront mises en compétition sur le campus en vue d’encourager l’excellence. Ce qui retient l’attention, c’est que ces bourses d’excellence sont dédiées à feu le professeur Aimé Nikièma qui a dirigé l’école de droit de l’UO autour des années 80. LAT qui était alors un ogre de la connaissance, arpentait les allées de ce qui allait devenir plus tard la faculté des sciences juridiques. C’est là-bas qu’il rencontra un certain Aimé Nikièma dont l’effet sur lui fonde toute l’histoire des bourses d’excellence qui portent son nom. Ces bourses dureront aussi longtemps que LAT aura les moyens de les soutenir, puisqu’il s’agit d’un geste tout à fait personnel. Que Dieu donne les moyens à LAT pour que dure l’expérience. Félicitations au premier ministre pour ce geste qui témoigne de son grand cœur. Merci aussi de cette reconnaissance à un homme qui a été certes un grand professeur mais dont la vie n’a pas été facile, du fait des régimes d’exception qui n’ont jamais voulu tolérer les esprits libres comme lui.

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Djibril Bassolet, envoyé spécial de l’OCI pour le Mali et le Sahel

La rumeur avait fait état de la possible cooptation du ministre Bassolet pour diriger l’OCI, lorsque ce dernier était représentant spécial de l’ONU et de l’UA au Darfour. Mais le président du Faso avait préféré lui confier la diplomatie nationale. A ce poste, l’homme s’est fait de nombreux amis à l’international surtout dans le monde arabe. Djibril est en effet devenu une icône dans de nombreux pays arabes où on a d’yeux et d’oreilles que pour lui. Sur le dossier malien, il n’avait cessé de crever l’écran jusqu’à ce que l’opération serval vienne le reléguer au second plan. Le voilà de retour, sans doute par la volonté de ses amis arabes. Cette fois comme envoyé spécial de l’OCI au Mali et dans le Sahel. Quel sera le contenu de sa mission ? Pour l’heure, il apparaît qu’un groupe de contact sera mis en place pour l’appuyer. On parle aussi de la création d’un fonds spécial pour le Mali et le sahel, un fonds destiné à soutenir le développement économique de la région et la restauration du patrimoine culturel et religieux. On est donc en train de lui préparer le coussin pour lui permettre de réussir sa mission. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le secret de ce gendarme devant qui toutes les barrières semblent s’ouvrir allègrement !

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