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Kemi Seba attaque le Burkina Faso devant la cour de justice de la CEDEAO

Karim Zouma, un travailleur social qui inspire

Un prix spécial d’une valeur de 625 000 FCFA pour le travailleur social Karim Zouma. Il a été distingué le vendredi 05 novembre 2021 à Ouagadougou en marge de la Semaine nationale de la Citoyenneté (SENAC). Nommé directeur provincial de la femme, de la famille et de l’action humanitaire du Soum, l’administrateur des affaires sociales a participé à plusieurs missions dans les zones à risques pour assurer la distribution de vivres aux populations en détresse affectées par les incursions des groupes armés terroristes. Lors d’une de ses missions, le convoi de ravitaillement de vivre est attaqué. Il est touché par balles. Malgré tout, il n’a pas perdu espoir ni désespéré de son emploi. Karim Zouma a poursuivi et poursuit toujours les missions que commande son emploi. Ce travailleur burkinabè est un exemple de courage, de détermination, d’amour pour le travail bien fait et surtout de probité et de conscience professionnelle qui doit inspirer tout citoyen partout il se trouve. Surtout dans ce contexte national fragile.

Kemi Seba attaque le Burkina Faso devant la cour de justice de la CEDEAO

L’activiste franco-béninois Kemi Seba a été arrêté au Burkina Faso le 29 octobre 2021 et expulsé le jour suivant par les autorités burkinabè. Il avait avec des jeunes Burkinabè et Africains prévu une série d’activités dont des conférences et des marches à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les deux villes du pays. Ces activités visaient à dénoncer « L’impérialisme et la présence des bases militaires françaises au Burkina Faso et en Afrique La marche de Bobo-Dioulasso a été dispersée par la police. Kemi Seba a été expulsé du pays. » Aucune raison officielle n’a été avancée par les autorités burkinabè pour justifier et soutenir cette expulsion. Ce qui fait penser à de l’arbitraire et à une violation des droits de Kemi Seba. L’intéressé et ses avocats l’ont bien compris. Ils ont initié le 6 novembre dernier une procédure judiciaire contre l’Etat du Burkina Faso devant la Cour de justice de la CEDEAO, compétente en matière de violation des droits humains. Le Collectif d’avocats dont Me Prosper Farama constitué pour sa défense demande à la Cour de constater que leur client a été victime d’une violation de ses droits à la liberté d’expression, à la libre de circulation et des droits de la défense. Ils dénoncent des conditions de détention indigne. En décembre 2019, Kemi Seba avait été arrêté et jugé au Burkina Faso pour injures et offense à des Chefs d’Etat africains. Il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis. Cette décision judiciaire n’était pas assortie d’une interdiction de séjour au Burkina Faso. Sa dernière expulsion est illégale et irrégulière selon ses avocats. Ils demandent que le Burkina Faso soit condamné à payer à leur client 50 000 000 de francs CFA au titre de dommages et intérêts.

Ouagadougou : œuvre salutaire de la municipalité

Deux jours deux actes salutaires de la police municipale de Ouagadougou. Le 03 novembre dernier, la direction de Police de la salubrité et de la tranquillité urbaine (DPSTU) a mené une opération d’enlèvement de porcs à domicile dans l’arrondissement n°02 à la suite de plainte du voisinage d’odeurs nauséabondes et d’insalubrité provenant du lieu d’élevage. 20 porcs ont été conduits en fourrière. Le 05 novembre, la police municipale a mené une opération de lutte contre les affiches sauvages dans la capitale burkinabè. En une journée plus de 10 000 affiches anarchiques ont été arrachées. Ces actions sont à saluer et devraient se dérouler plus fréquemment.

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