Les villages de Dambam, Gudba et Tokabangou, dans la province de l’Oudalan, ont été la cible d’attaques terroristes le mercredi 4 août 2021. Alors qu’ils venaient à la rescousse de ces villages, une unité du détachement militaire de Markoye, accompagnée des Volontaires pour la défense de la patrie a, elle aussi, été attaquée à son tour. L’armée affirme avoir neutralisé plus d’une dizaine de terroristes, mais le bilan reste lourd pour les fils de la nation. Tente morts ! Onze civils, quinze militaires et quatre Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Les assaillants ont emporté du bétail et incendié des concessions.
A Dourtenga, selon l’AIB, le Secrétaire général de la commune a été victime d’une attaque à main armée à Kampoaga, à une quinzaine de kilomètres de Tenkodogo où il se rendait. Il était en provenance de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpélogo, dans région de l’Est.
Une insécurité qui fait croître la courbe des déplacés internes. Le Burkina compte 1 368 162 personnes déplacées internes à la date du 31 juillet dernier. Soit une augmentation de 4,10% au mois de juin. Les données sont du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation. Le CONASUR précise que 89,30% des déplacés internes ont été enregistrés sur une base individuelle. Le Sahel devient la première région à abriter des personnes déplacées internes avec 38,45% sur l’ensemble des six régions concernées par le flux forcé des populations. 223 communes sont aussi concernées par les déplacés internes
Pendant ce temps au camp Ouézzin Coulibaly de Bobo Dioulasso, 2 245 soldats ont été jugés aptes à renforcer les rangs des Forces armées nationales. La sortie a été faite le 06 août dernier.
