Au total 23 milliards de franc CFA seront mobilisés pour l’organisation des différents examens scolaires de 2023. L’information a été donnée le 27 avril 2023 à Ouagadougou, par le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN). Ils sont l 752 264 candidats inscrits pour les différents examens dont 376 275 candidats inscrits pour le CEP (208 901 filles et 167 374 garçons) soit une baisse de 14,75% comparativement à l’année dernière.
Au BEPC, ils sont 216 045 inscrits, soit 127 171 filles et 89 113 garçons, occasionnant une baisse de 16,83%. Quant au BEP et au CAP, le nombre d’inscrits a connu une hausse cette année. Le BEP a enregistré 14 055 candidats dont 5 048 filles et 9 007 garçons, dont une hausse de 9,26% et le CAP 9 540 candidats inscrits (3 808 filles et 5 732 garçons), pour une hausse de 19,07%. Pour le premier diplôme universitaire (Baccalauréat), le ministère a enregistré 136 110 candidats, dont 67 393 garçons et 68 717 filles.
Ces chiffres accusent une baisse de 04,65% par rapport à l’année dernière. Les baisses des effectifs constatées sont dues à la fermeture de nombreuses écoles, conséquences du terrorisme.
L’alerte maximale est levée !
C’est officiel ! Le Covid19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale. L’information est tombée le 05 mai 2023 lors d’une rencontre du comité d’urgence de L’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette décision intervient plus de trois ans après le déclenchement de l’urgence. Selon les données de l’OMS, le taux de décès du Covid avait dépassé les 100.000 personnes par jour en janvier 2021.
Egalement, « 7 millions de personnes auraient succombé au virus, mais en réalité la maladie a fait au moins 20 millions de morts », selon le directeur général de l’OMS, Tedros A. Ghebreyesus. Entrée au Burkina Faso en mars 2020, cette pandémie a touché près de 22 142 personnes et causé 396 morts à la date du 03 mars 2023 (date du dernier bilan Covid). Le fait que le Covid-19 ne soit plus une urgence de portée internationale ne signifie pas qu’il ne représente plus une menace selon le directeur général de l’OMS. A l’en croire, cette décision indique que l’OMS n’entrevoit pas de nouvelles mutations inquiétantes du virus et qu’elle considère que les États peuvent gérer la Covid comme les autres maladies infectieuses (grippes, sida, tuberculoses, etc.).
C’est le 20 janvier 2020, que le comité d’urgence de l’OMS avait décrété l’urgence de santé publique de portée internationale pour le Covid-19. Ce statut a permis d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la menace sanitaire, tout en renforçant la collaboration sur la recherche pour les vaccins et les traitements. La levée de ce statut est un signe de progrès, mais ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde. Le Covid-19 est toujours présent même s’il ne représente plus une grave menace.
Photo montage du Chef de l’Etat publiée sur la page Facebook de la Présidence du Faso : A-t-on besoin de ça ?
Le 01 mai 2023 sur la page Facebook officielle de la Présidence du Faso, il a été fait une publication intitulée : « Détachement militaire de Boromo. Le Chef de l’Etat félicite et encourage les forces de défense et de sécurité ». Parmi les photos qui illustrent cette publication, l’une d’elles est visiblement une photo montée. Elle montre le capitaine Ibrahim Traoré dans un décor devant des éléments du détachement.
Vue le positionnement de sa silhouette sur l’image, nul besoin d’être un expert de la photo pour savoir qu’il s’agit d’un montage. Quelques instants après la mise en ligne de la publication, les commentaires pour dénoncer l’authenticité de cette dernière photo ne se sont pas fait attendre. Ce montage a offusqué plus d’un. La photo a été retirée du poste, sans autres commentaires. Les questions que l’on se pose : était-il réellement aux cotés de ses éléments, sans que son équipe n’ait pu prendre de photo authentique ? Ou a-t-on juste voulu nous le faire croire ? Dans tous les cas, pour l’image d’une institution comme la Présidence du Faso, cette photo truquée n’avait pas lieu d’être.
Une telle publication, dans un contexte sécuritaire comme le notre, n’améliore en rien la situation. Bien au contraire, cela renforce les doutes sur la bonne gestion de cette crise jusqu’au plus haut sommet. Egalement, le Président du Faso n’est pas un mannequin dont l’image peut être truquée et utilisée à tout bout de champ. Désir d’informer ou tentative de « Communication », dans tous les cas, c’était une sortie malheureuse!
