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Consommation de faux médicaments en Afrique subsaharienne : Près de 500 000 morts par an

L’alerte est lancée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans un rapport publié le 2 février 2023. Selon la dernière évaluation de l’ONU de la menace de la criminalité transnationale organisée, sur les 500 000 décès, jusqu’à 169 271 cas sont liés à des antibiotiques contrefaits ou de qualité inférieure, utilisés pour traiter la pneumonie grave chez les enfants. Aussi, 267 000 décès par an sont liés à des médicaments antipaludiques contrefaits et de qualité inférieure.

Le rapport met en évidence également qu’entre janvier 2017 et décembre 2021, plus de 605 tonnes de fournitures médicales ont été saisies rien qu’en Afrique de l’Ouest, à la suite d’opérations internationales de lutte contre ce trafic. L’étude de l’ONUDC a aussi indiqué qu’une série d’acteurs, participant au trafic de produits médicaux illégaux, ont été découverts grâce à ses enquêtes.

Il s’agit notamment de responsables gouvernementaux, d’employés de sociétés pharmaceutiques, d’agents chargés de l’application des lois, d’agences de santé et de vendeurs ambulants qui agissent tous comme des trafiquants. Il y a eu lieu que les Etats d’Afrique subsaharienne coordonnent leurs actions en vue de mieux lutter contre le phénomène.

Méningite au Burkina : 145 cas suspects et 6 décès en un mois

Du 1er janvier au 29 janvier 2023, le Burkina Faso a enregistré 145 cas suspects de méningite et 6 décès. L’information a été communiquée par le ministère en charge de la santé au cours d’une rencontre d’échanges avec les professionnels des médias le 2 février dernier sur le sujet. En 2022, le pays a enregistré 1 685 cas avec 83 décès. Le ministère a indiqué que « si le cas est avéré, la prise en charge est gratuite », a-t-il dit avant d’ajouter « qu’aucun district n’a franchi le seuil d’alerte » pour l’instant au Burkina Faso. Selon le ministère, l’instabilité sécuritaire, les mouvements des populations, les conditions climatiques et socio-économiques peuvent être les causes de la survenue d’une épidémie dont « le risque en 2023 au Burkina Faso ne peut donc pas être exclu avec certitude ». Il faut donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour anticiper.

Présidence du Faso : L’institution mérite mieux 

Des publications sur la page Facebook de la présidence du Faso notamment la page Facebook sont décriées. Deux illustrations. Vendredi 3 février, le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré accorde une interview à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et Savane médias. Par la suite, une séquence de l’entretien portant sur l’affaire des 400 000 000 révélée par L’Evénement, est diffusée sur la page Facebook de l’institution. Seconde illustration. Toujours dans le cadre de la publication des séquences de l’interview, une autre publication est faite. Celle-ci comporte des fautes qu’il comporte. Ces légèretés ne sont pas dignes de l’institution présidence du Faso. Elle est la vitrine du pays et les publications doivent être empreintes de sérieux, de rigueur, de pertinence et de solennité.

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