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Bon anniversaire aux confrères Sidwaya et AIB

 L’un trentenaire, l’autre cinquantenaire, les confrères Sidwaya et AIB ont décidé de souffler ensemble leurs bougies d’anniversaire, à travers des activités mémorielles et festives. Les (bon)heurs et (mal)heurs d’un confrère sont les bonheurs et malheurs de toute la confrérie. Alors, c’est le lieu de leur souhaiter un bon anniversaire que nous voulons vibrant, à la hauteur du mérite de tous les acteurs qui ont permis à nos deux confrères de se frayer un chemin honorable en dépit d’une météo pas souvent favorable. Certes, l’on voit s’élever ici et là des clameurs voire des quolibets durs et impitoyables. C’est oublier que nos confrères sont à l’image de notre gouvernance. Et notre gouvernance elle-même est à l’image de nous-mêmes, des efforts que nous consentons et que nous accepterons de consentir pour la renforcer et la rendre plus belle et plus conforme à nos aspirations. C’est donc le lieu d’inviter les burkinabé à communier avec nos confrères en fête et à nous donner la main pour gagner ensemble la dure bataille de la démocratie vraie.

LAT mécontent de la couverture des journaux

A l’occasion de la célébration de l’anniversaire de nos confrères Sidwaya et AIB, LAT s’est fendu en récriminations sur le thème de l’équité en matière de couverture médiatique. Dans le contexte politique du moment, on imagine que ce discours volontiers globalisant vise en réalité la presse privée, taxée de privilégier les activités de l’opposition. On a envie de dire tant mieux si tant est que le souci est l’équilibre de l’information. Si LAT est réellement animé par ce souci, qu’il commence à regarder la presse qui est sous sa responsabilité. Ce n’est pas glorieux ! L’affaire de Caroline Ouaré est encore dans les mémoires et l’on n’a pas connaissance qu’il ait condamné le larbinisme coupable des responsables de la télé plus soucieux de faire plaisir aux politiques que de faire le job avec professionnalisme. Ceci étant, il s’agit du reste de la part du PM d’un mauvais procès, car le fait dénoncé n’est observable que sur un petit nombre de titres ! Au demeurant, à chaque fois que LAT rue dans les brancards sur ce thème précis, c’est pour voler au secours du Blaiso malmené par la presse.

Quand le CDP est à la traine du CFOP

La vie politique s’emballe. On eût dit que le Burkina est en campagne. Il n’y a pas de week end sans que l’on ne signale d’activités politiques quelque part. Quand ce n’est pas le CFOP qui tient le haut du pavé, c’est le front républicain ou le CDP. Pour faire contrepoids au meeting du CFOP à Bobo, le front républicain avait organisé sa sortie dans ladite ville avec l’objectif de remplir le stade Wobi, recto verso. Le 31 mai dernier, le CFOP a convié les populations au grand stade du 4 août pour un meeting qui a comblé les attentes des organisateurs. Pour ne pas laisser le CFOP occuper seul l’actualité, le CDP a initié ce jour une rencontre des jeunes au palais des sports, le même qui avait été interdit au MPP pour son congrès constitutif. Dans la foulée, on apprend que le CDP prévoit d’organiser un grand meeting au stade du 4 août, le jour même où le CFOP appelle les bobolais à occuper le stade Sangoulé Lamizana, le plus grand stade de la capitale économique. Comme on le voit, la vie politique nationale est rythmée par ses deux pôles antagoniques. Jusqu’à quand durera cette course poursuite ? Difficile de répondre. S’il y a quelque chose de ridicule dans ce jeu, il faut toutefois souhaiter qu’il se déroule dans les bonnes règles démocratiques.

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