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Blocage du convoi militaire : Urgence clarifier les choses

L’armée française n’avait certainement pas prévu ce scénario. Parti d’Abidjan en Côte d’ivoire le 14 novembre dernier, son convoi logistique a été bloqué à Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Kaya. A Kaya, le blocus a duré trois jours. Face au refus des manifestants de laisser poursuivre le convoi en direction de Dori pour le Niger et le Mali, le convoi a dû faire demi-tour sur Ouagadougou. Engagement a été pris par le gouverneur du Centre Nord Casimir Segda au nom du gouvernement que le convoi quittera le territoire burkinabè comme l’exigent les manifestants.

Cette situation a entrainé une vague de réactions avec un lot de confusion sur le silence du gouvernement burkinabè et de l’ambassade de France au Burkina ou de l’Etat-major de l’armée française laissant libre court à la crise de nerfs et des tensions inutiles. Selon les informations de L’Evénement, le convoi logistique de l’armée française passe par le Burkina depuis 2014. Le convoi passait par Lomé au Togo puis traversait Pama, Fada N’Gourma avant de rejoindre Gao au Mali. L’itinéraire a dû être changé avec la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est.

Le convoi passe depuis le deuxième semestre de 2018 au Burkina sur autorisation des autorités burkinabè. Pour l’heure, à différents endroits du pays les Burkinabè sont mobilisés pour faire barrage au convoi et exiger le départ des militaires français du Burkina. Cette situation interpelle le gouvernement burkinabè en premier lieu de clarifier la nature de l’accord qui le lie à la France et d’apporter tous les éléments d’informations nécessaires et éventuellement tirer les conséquences de cette désapprobation sur la présence militaire française au Burkina.

Blocus d’internet mobile au Burkina : Une action vigoureuse pour décourager les prédateurs

Le samedi 20 novembre 2021, à 22h, les usagers des téléphonies mobiles ont commencé à ne plus avoir de connexion internet. Deux jours après, le 22 novembre 2021, la situation est toujours la même.  Seuls ceux qui possèdent des routeurs arrivent à se connecter. Mais pourquoi cette coupure d’internet ?  Est-ce une panne technique ? Est-ce pour faiblir la mobilisation des manifestants de ces derniers jours contre la mauvaise gestion de la crise sécuritaire par le président du Faso et son gouvernement ainsi que contre l’armée française ?

Ni du côté du gouvernement ni du côté des opérateurs de téléphonie mobile, ou de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) aucune communication n’a été faite sur la situation qui pénalise bon nombre de Burkinabè et crée pour beaucoup des manques à gagner financièrement. Sans information officielle et constatant les désagréments et les préjudices, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a saisi le 22 novembre son avocat me Ambroise Farama pour une action judiciaire. Espérons que cette saisine de la justice permettra de situer les responsabilités et mettre fin aux abus. L’Etat de droit a ses exigences.

Lutte contre la drogue : 815 Kg de chanvre indien incinérés àBobo

La brigade ville de gendarmerie de Bobo-Dioulasso a saisi et incinéré environ 815 kg de chanvre indien, le 18 novembre 2021. Cette drogue, estimée à plus de 12 000 000 de francs CFA, a pu être saisie au cours du dernier trimestre de l’année 2021. Le trafic de drogue prend de l’ampleur au Burkina Faso. Dans ce contexte d’insécurité où ces pratiques participent au financement du terrorisme, il y a lieu de multiplier les efforts pour démasquer les trafiquants.

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