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Filature et enlèvements : La piste de militaires dans la sécurité présidentielle

Entre incompréhension et indignation, l’ancien député maire de la commune rurale de Komsilga Issouf Nikèma a brisé le silence le vendredi 25 août dernier dans son village à Kamsontenga, dans la région du Centre. Il dit avoir échappé à un deuxième enlèvement dans la nuit du 24 au 25 août dernier. Bien avant sa prise de parole du 25 août, L’Evénement est allé à sa rencontre le samedi 19 août. L’ancien élu s’est confié sur son kidnapping et relâchement alors qu’il se rendait à la mosquée pour la prière du vendredi 21 juillet dernier. S’il affirme avoir déposé une plainte, des indices renvoient à des militaires dans la sécurité présidentielle qui agissent en dehors des institutions républicaines.

Dans la soirée de ce 25 août, l’affaire d’une femme qui a voulu se faire exploser à une agence de la banque Coris au quartier 1200 logements dans l’arrondissement 05 de Ouagadougou. L’ancien député maire de Komsilga, commune rurale du Kadiogo, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Ouagadougou, Issouf Nikièma dit avoir…

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