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COP 27 : L’Afrique attend réparation et protection

La rencontre mondiale sur le climat se tient à Charm-El-Cheikh en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022. Les États africains, petits pollueurs mais très exposés aux effets du réchauffement climatique, plaident pour des actions concrètes de sauvetage.

L’Afrique « contribue à moins de 4 % des émissions des gaz à effet de serre », a rappelé le président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall. Mais leurs populations sont les plus exposées et les moins protégées face aux effets du réchauffement climatique. Elles «sont 15 fois plus susceptibles de mourir des catastrophes climatiques », a souligné le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unis, lors du lancement du Plan d’action d’alertes précoces pour tous, le 07 novembre dernier.

Selon Antonio Guterres, les habitants des pays africains partagent ce risque avec ceux d’Asie du Sud, d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et des petits États insulaires. Le président en exercice de l’Union africaine déplore une faible mobilisation mondiale face à un désastre. Selon le Centre mondial (sur l’adaptation), « les financements cumulés pour l’adaptation anticipée avant 2030 représenteront malheureusement moins d’un quart des besoins estimés » des États africains, regrette-t-il.

Charm-El-Cheikh porte les espoirs d’une Afrique en détresse, victime des pays industrialisés. Macky Sall veut voir en cette COP, une occasion pour tous les États, développés et en voie de développement, d’assumer et d’honorer leurs engagements. Il appelle à mobiliser les «100 milliards de dollars destinés à soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement ».

L’Egypte qui assure la présidence de la COP27 plaide pour des actions concrètes. « Il est maintenant temps d’agir sur le terrain. Il nous incombe d’avancer rapidement vers une action complète, opportune, inclusive et à grande échelle », a-t-il déclaré.

Les observateurs, les activistes et les experts de l’environnement sont unanimes : les pays qui ont signé l’accord de Paris n’ont pas respecté leurs engagements. Ils sont « très loin »  de répondre à l’objectif de Glasgow. A savoir, réduire le réchauffement climatique à 1,5°C, a déclaré la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

«Loin de limiter la hausse des températures à 1,5°C ou 2°C, les plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre des 193 parties signataires » risquent de les augmenter à 2,5°C d’ici la fin du siècle, alerte la CCNUCC dans sa dernière synthèse des engagements reçus. Le Secrétaire général de l’ONU estime que cette hausse pourrait atteindre 2,8 degrés au regard des politiques climatiques actuelles.

Face au danger qui guette le monde, Antonio Guterres met l’humanité en garde : «la solidarité» ou «un suicide collectif». Il est convaincu qu’elle n’a pas d’autres choix que de « coopérer » si elle veut continuer à exister.

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