Le pays tout entier reconnait désormais le visage et la voix de cet homme qui a, huit ans durant porté avec courage, force et rigueur la voix des travailleurs du Burkina Faso. L’homme a transmis le témoin le 27 novembre 2021, au dernier congrès de la CGT/B. C’est cet homme à la fois craint par les tenants du pouvoir et adulé par ses ouailles que nous sommes allé rencontrer. Nous avons naturellement parlé de son dernier congrès en tant que secrétaire général de la CGTB mais aussi de bien d’autres questions comme : sa démission de la fonction publique, ses occupations actuelles, son parcours scolaire où en autodidacte il arracha BEPC et baccalauréat, son premier métier, photographe professionnel à Seoul photo couleur, ses rapports avec ses camarades syndicalistes pas toujours faciles, et bien sûr de la situation nationale. Un parcours hors du commun où malgré les épreuves et les obstacles, l’homme en ressort trempé par les valeurs de son terroir natal ainsi que celles de sa vie militante. Une interview qui ne vous laissera pas indifférent.
En plus du militant syndical de la Confédération générale du Travail du Burkina Faso (CGT-B), comment peut-on présenter Bassolma Bazié ? Je suis Bassolma Bazié, né le 31/12/1970 à Koukouldi, dans la Commune de Tenado, dans la province du Sanguié, dans la Région du Centre Ouest. Mon enfance s’est passée dans un environnement de règles strictes…
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